Explication de texte sur les pages 156-157 du roman Bel-Ami de Guy de Maupassant

Contextualisation :
Cet extrait se situe après que le rédacteur anonyme du journal La Plume insulte Georges Duroy au sujet d’un article paru dans La Vie Française. Le mystérieux rédacteur dit haut et fort que l’article de Duroy n’est que mensonge et salit La Vie Française. Pour conserver son honneur bafoué, Duroy va provoquer en duel son adversaire. Il passe une très mauvaise nuit et une voiture vient le chercher le lendemain pour l’amener sur le lieu du duel.
Ce passage va permettre à Duroy de prendre confiance en lui. Ayant été à deux doigts de la mort il va éprouver un sentiment de suprématie. Rien ne peut à présent l’arrêter, même pas la mort.
Ce passage est en quelque sorte le seul réel obstacle que Duroy a dû affronter dans le livre. A sa réussite, sa confiance en lui augmentera de plus en plus.
A ce moment-là, il est intéressant de remarquer la similitude entre Maupassant et Duroy. En effet, comme Duroy, Maupassant grimpera rapidement sur l’échelle sociale mais aura une constante crainte de la mort à cause de sa maladie. C’est plus ou moins la même chose pour Duroy, car si ce duel lui fait autant peur c’est simplement parce que c’est car la seule chose qu’il pense ne pouvoir contrôler. Sa mort entraînerait donc la fin de son ascension. C’est leur hantise à tous les deux.

Structure :
Ce texte pourrait être divisé en trois parties. Deux de descriptions et une que je qualifierais d’actions.
La première partie de « La voiture » jusqu’à « n’échauffent rien » est une phase de description. On met en place le décor et l’ambiance. Appelons la « Description du décor et de l’ambiance ».
La deuxième partie de « Rival disait » jusqu’à « devenait pénible » est un passage « d’action ». Rival explique à Duroy la marche à suivre et les nombreuses répétitions entraînent la montée du suspense. On pourrait l’appeler « Les conseils de Rival ».
La troisième partie de « Les