Explication du texte de nietzche (pas entier) suite à venir
Dans ce texte tiré d’Aurore, Nietzsche se propose de réfléchir sur le travail ; attention pas n’importe quel travail : le travail « du dur labeur du matin au soir » c’est-à-dire le travail pénible et incessant.
Posons donc la question du texte : Qu’entend-on au « travail » ? Pourquoi glorifie t-on le travail aliénant ? Et que cache cette sacralisation du travail ?
Le philosophe affirme d’un ton ferme que le travail pénible et incessant tient l’individu prisonnier et l’aliène. Il dit aussi que ce travail occupent tellement l’homme qu’il n’a pas le temps pour réfléchir, désirer et être libre ; c’est-à-dire qu’il conditionne l’individu et l’oblige à penser collectivement. Il rétorque également que le travail pénible épuise la force nerveuse.
Nietzsche s’attachera tout d’abord à désigner ce qu’on entend par la « glorification du travail » et démontrera que le travail est une condamnation de toute vie individuelle, c’est-à-dire libre et intelligente, riche de valeurs affectives, en clair toutes les choses qui inquiètent ; puis il s’appesantira sur le fait que l’ordre social est valorisé, qu’il est pris pour absolu, sans danger mais qu’il détruit l’humanité.
Dès le début du texte, Nietzsche part d’un constat : on glorifie le travail ; c’est-à-dire l’idée selon laquelle il aurait une valeur supérieure, il est même sacralisé et placé sur un pied d’estale. Ainsi l’auteur n’adhère pas à cette idée, à cette sacralisation du travail.
Le travail dont il est question dans le texte n’est pas le travail en ce qu’il est une extériorisation des qualités physiques et intellectuelles dans lequel l’Homme se réalise et s’épanouit, mais en ce qu’il est un « dur labeur du matin au soir » c’est-à-dire l’activité pénible et incessante. Marx, qui a autrefois discuté du travail aliéné avec Nietzsche, a proposé une définition du travail pénible en insistant sur les importants efforts que fournit l’Homme lorsqu’il travaille. Il dit que « L’œuvre