Explication sonnet 36 Les Regrets
1 Situation d’ensemble de l’extrait
Joachim Du Bellay serait né entre 1522 et 1524 à Liré en France puis mort à Paris en 1560. Il s’agit d’un poète français de la renaissance qui s’intéresse aux Lettre après avoir échoué dans une carrière militaire. Ronsard et Du Bellay étaient inséparables depuis leur rencontre en 1543 puis fondèrent en 1549 un assemblement de personnes de lettres nommé « La Brigade », rebaptisé « La Pléiade » en 1553. Dans une approche plus formelle, le sonnet 36 se présente comme un sonnet à savoir deux quatrains et deux tercets avec l’utilisation du mètre noble qu’est l’alexandrin. Le sonnet 36 prend une forme marotique ( ABBA ABBA CCD EED). Le poème soumis à notre étude prend place dans le cadre des 50 premiers sonnets élégiaques du poète exprimant la nostalgie de la Terre natale. Il s’exprime ainsi dans le sonnet 33 au vers 2 et 3 : « Ferai-je encore ici plus longue demeurance, Ou si j'irai revoir les campagnes de France » exprimant son impatience et son désespoir à l’égard de son séjour tumultueux en Italie et face au temps qui passe. Ce sonnet ne manque toutefois de nous rappeler le sonnet 32 de l’Olive avec une référence au temps au vers 1 et 2 : « Tout ce, qu'ici la Nature environne, Plus tôt il nait, moins longuement il dure. ». Une nature à laquelle il fait référence à la fin du sonnet 36 que nous étudions
2 Lecture !
3 Caractérisation des mouvements du texte :
Ce sonnet élégiaque semble s’agencer autour de 3 principaux mouvements :
Le premier mouvement s’étend du vers 1 au vers 4 et se caractérise par l’emploi du passé composé. Il évoque la durée de son séjour en Italie comme pays étranger.
Le deuxième mouvement allant du vers 5 jusqu’au vers 11 débute par une utilisation du présent pour marquer le profond désir du retour et la lenteur du temps qui passe avant celui-ci. S’il s’est déroulé que trois années depuis son départ de la France, il y voit un temps qui tarde à passer et une mission à Rome qui ne daigne