expos th atre lyc e
La tragédie grecque serait née des "dithyrambes", hymnes à la gloire de Dionysos, dans lesquels se répondent deux voix, celle du chef du chœur seul et celle du chœur entier.
Faute d'informations précises sur les formes antérieures du théâtre, c 'est en tout cas à Thespis, qu'on attribue l'invention de la tragédie, et donc de l’art dramatique. Il serait le premier à avoir introduit sur scène un personnage indépendant du chœur lors d’un dithyrambe. Interprétant le rôle principal de son histoire, Thespis aurait, pour la première fois, récité un monologue auquel aurait répondu le chœur.
Deux siècles plus tard, Aristote, dans sa Poétique, estime que c’est à partir de ces nouvelles formes de dithyrambes et grâce à l’intervention d’autres personnages et acteurs, que le théâtre a pu évoluer vers une forme autonome.
La Rome antique adore le spectacle, et dès le IVe siècle av. J.-C. le théâtre romain prend une très grande importance. Au début de l'Empire, les Romains ont droit à deux jours par an de théâtre. A la fin de l’Empire, ils ont droit à cinquante-cinq jours de théâtre et de cirque par an.
Le théâtre romain, appelé "ludiscaenici" (jeux scéniques), prend son importance en 364 av. J.-C. lorsque des danseurs et musiciens venus d’Étrurie présentent un spectacle devant une "scaena" (mur de scène). Vers 240 av. J.-C, LuciusLivius Andronicus inaugure les "jeux grecs" en traduisant et représentant des comédies et des tragédies grecques.
Moyen age les pères de l’Église avaient condamné le théâtre, mais, comme en Grèce, celui-ci va être paradoxalement le fruit de l’esprit très religieux du Moyen Age : le besoin de toucher un public frustre fit évoluer certains aspects des rites catholiques vers la représentation d’épisodes de l’histoire sainte. Quand ces spectacles vont avoir pris une grande importance, au milieu du XIIIe siècle, les représentations n’auront