Exposé sans papier
Qu’est ce que c’est un sp http://www.migrantsoutremer.org/Vers-une-societe-avec-et-sans pk ils sont ammené a etre ss papier
http://1libertaire.free.fr/Vietravailsanspapiers.html
Leur condition de vie,
Commment sont il percu
Conclu donc :
Débat : aider un sp , délit ?
L EST MILLE FAÇONS de vivre dans un pays riche. On peut justement être riche et bien portant. On peut vivre, ou plutôt survivre, dans une forme de précarité aux fins de mois difficiles, aux congés rares et misérables. On peut aussi vivre sans papiers, c’est-à-dire sans identité, n’être rien aux yeux de tous, travailler au noir, raser les murs, n’avoir le droit que de se taire, bienheureux de trouver des employeurs pour exploiter la situation, dormir dans un garni loué hors de prix par un marchand de sommeil en situation parfaitement légale.
Voilà dessinée, à gros traits, la vie d’un sans-papiers en France. La peur bleue à la vue d’un policier. La crainte du contrôle. Le risque d’être taillable et corvéable sans pouvoir se plaindre de son sort. Se trouver dans ce cas bizarre d’avoir des enfants scolarisés, de payer certains impôts, d’être abonné au gaz ou au téléphone, mais ne pas exister en tant que personne humaine.
Être sans-papiers, c’est aussi s’interdire de rentrer chez soi au pays, pour un mariage, un enterrement, ou simplement pour l’envie d’aller embrasser les siens restés loin. Car rentrer, c’est courir le risque de ne plus pouvoir revenir dans le pays dit d’accueil qui, justement, ne vous a pas accueilli.
Alors on reste sans revoir ses proches, un an, dix ans, tout le reste de l’existence ou presque. On reçoit des photos, des vidéos parfois pour tenter de mesurer comment et combien grandissent les enfants laissés là-bas. Philippins, Maliens, Maghrébins. Longue liste de malheurs individuels sous l’étiquette « sanspapiers ».
L’incendie récent de l’Hôtel Paris-Opéra, rue de Provence, a mis en lumière ce drame du quotidien. Ce week-end, on a appris que