exposé sur le jazz et le cinéma (n'oublier pas de modifié le texte dut au code pénal)
1. Jazz et documentaire
Pourtant, il faut attendre l’après-guerre et l’apparition des documentaires pour que la rencontre se concrétise. La spécificité rythmique du jazz retient l’intérêt des documentaristes et se marie parfaitement avec ce type de narration.
Le premier exemple marquant est «Le Vampire » De Jean Painlevé en 1947. Un documentaire sur les chauve-souris sur une musique de Duke Ellington.
Quelques années plus tard, en 1956, André Hodeir met en musique le film de Jacques-Yves Cousteau « Autour d’un récif ».
2. Jazz au cinéma
A la même période, la France connaît un engouement pour cette musique Afro-américaine. Les séjours répétés de musiciens noirs en Europe sont sans doute à l’origine de l’imprégnation progressive du cinéma par de grandes figures jazzy.
Jean Cocteau fait office de précurseur. Dès 1950, il utilise le jazz dans la bande originale de son film « Orphée ». En 1956, il évoque son respect pour cette musique intense et pulsionnelle, en phase avec son époque. Jean Cocteau à propos du jazz, 1956
Vers la fin des années 50, plusieurs réalisateurs français font à leur tour appel à de grands jazzmen expatriés : Thelonious
Monk, Art Blakey & The Jazz Messengers ou encore Miles Davis. Les États-Unis, quant à eux, continuent d’ignorer leurs talents.
La passion du jazz persiste chez de nombreux cinéastes. Bertrand Tavernier lui dédie un film en 1986 : « Autour de minuit ». Il est récompensé par le César du meilleur son et l'Oscar de la meilleure musique en 1987. Le long métrage évoque de façon romancée la vie du saxophoniste Dexter Gordon et du pianiste Bud Powell.
En 1988, Clint Eastwood réalise « Bird » qui retrace la vie du jazzman Charlie Parker.
3. L’apport de la Nouvelle Vague
Avec la Nouvelle Vague, de jeunes cinéastes décident de puiser leur inspiration dans le jazz. La musique devient un décor sonore, intensifie la dramaturgie des personnages.
En 1957, Louis Malle fait appel à Miles Davis, en