Faut-il avoir peur de la dette publique
C’est en 2005 que le dette publique a commencé à préoccuper l’opinion, au moment où le rapport Pérebeau à été rendu (le 14 déembre 2005). Ce même rapport à été très controversé mais le début de la crise économique l’a rapidement éclipsé, en mettant au premier plan d’autres problèmes. Pourtant elle va rapidement revenir au centre des préoccupations. On se souvient d’ailleurs du Premier Ministre déclarant publiquement que « les caisses de l’état sont vides ». Mais alors, qu’est-ce réellement que la dette publique ? On peut la définir comme étant la somme de tous les emprunts réalisés par les administrations publiques (l’Etat et les collectivités locales). En effet, tous les ans, ces administration publiques reçoivent de l’argent des citoyens (grâce notamment aux taxes et impôts) qui est utilisé pour payer les salaires des fonctionnaires, mais aussi pour des fournitures relatives à la collectivité. Or, ces dépenses sont souvent largement supérieures aux recettes. Alors, pour combler ce déficit, l’Etat se retrouve dans l’obligation de faire des emprunts. L’Etat n’emprunte pas aux banques, mais se finance par le biais d’émissions de titres et d’obligations sur les marchés, qu’il s’engage à rembourses à plus ou moins long terme.
Oui mais voilà, la crise financière et économique survenue et les politiques semblent avoir modifié leur point de vue : la dette publique n’est désormais plus considérée comme un fardeau mais plutôt comme utile et même nécessaire à la reprise de la croissance. Les derniers chiffres publiés montrent que la dette publique française a été de 73,9 % du PIB en 2009 (seulement 66% étaient prévus), et cette tendance à la hausse s’est poursuivie avec une dette de 78 % du PIB atteinte en 2010. Les critères « Pacte de Stabilité et de Croissance » ne sont pas du tout respectés. Selon ce pacte, un pays ne doit pas avoir une dette publique dépassant 60% de son PIB, et son déficit, lui, ne doit pas dépasser les