« Le désir est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est conçue comme déterminée, par une quelconque affection d'elle même, à faire quelque chose » ce sont les mots du philosophe Spinoza.
Le désir est toujours désir de quelque chose. Il est d'abord la prise de conscience d'un manque, qu'il soit vital ou non. Ainsi, le désir pourrait se définir par l'attirance et la recherche de quelque chose de désirable, que celui-ci soit le plaisir, un objet, une personne ou d'autres sujets désirants. Obtenir ce que l'on désir conduirait à la satisfaction, à la plénitude, à l’apaisement. Le désir trouverait ainsi sa fin, car ayant obtenu ce que l'on voulait, notre manque est comblé. Mais nous savons d’expérience qu’il n’en est pas ainsi. D’une part, l’objet désiré une fois qu’il est possédé perd le plus souvent ce qui le caractérise, sa 'désirabilité'. D’autre part, une satisfaction complète du désir semble impossible puisque le désir ne cesse de se tourner vers de nouveaux objets dont il est privé. Le désir comme nous pouvons nous en apercevoir est insatiable. Sans manque, il s’éteindrait et un être ne désirant rien, n'as aucun but dans la vie.

Le désir est un sentiment propre à chaque être humain. En effet, chacun désire des choses différentes. Nous ne courons pas tous vers un même objet désiré. Nos désirs sont changeant en fonction du contexte, du moment ou de nos sentiments. Nous voulons alors atteindre le bonheur en se procurant l'objet de nos désirs. D'où la question : Faut-il satisfaire tous nos désirs?

Pour pouvoir y répondre, nous devons nous poser de nombreuses autres questions, telles que : Jusqu'où aller pour l'obtention du chose désirée ? Le désir est-il un manque ou un excès ?
Le désir cherche-t-il le plaisir, un objet ou un être désiré ? Contrôle-t-on notre désir ou est-ce lui qui nous contrôle ? L'interdit est-il la source du désir ? En ces questions, nous serons capable de dire quelles conséquences a ce sentiment (le désir) sur nous même.