Faut-il se libérer du regard des autres pour se connaître ?
Faut-il se libérer du regard des autres pour se connaître ?
La connaissance de nos émotions, nos particularités, nos goûts, nos choix, nos désirs est ce qui fait de nous un être humain si spécifique. La connaissance de soi est le savoir que l'on acquiert sur nous même au cours de notre vie et grâce a nos expériences.
On parle généralement de connaissance de soi en tout cas on en souligne la nécessité.
En effet, il faudrait se connaître pour pouvoir se changer, se corriger ou encore pour savoir ce qu'on est capable de faire.
Cependant, il nous arrive d'être surpris de nos réactions et pour se connaître, il faut avoir conscience de notre existence, donc sommes nous tout le temps conscient de nos actes ? Peut-on se connaître soi-même ?
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«Autrui» désigne tout homme autre que nous-même.
Mais quels sont les êtres dont le regard nous importe le plus ? Et ceux dont il nous importe le moins ?
Obéir, est-ce forcément faire son devoir ? Montrez que le regard des autres peut conduire parfois à agir d'une façon tout à fait contraire au devoir.
Une obligation à laquelle on se plie par crainte du regard d'autrui est-elle véritablement un devoir, au sens philosophique strict ? Sinon, de quelle nature est cette limitation de la liberté ?
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Le regard porté sur soi peut être gênant, soupçonneux, implorant, méprisant, arrogant, lubrique, etc. Autant de cas où le regard de l'autre me juge, me signifie ma nullité ou me renvoie à moi-même, à ma honte, à mes complexes. Et il faut, dans ce devoir, faire place à toutes ces expériences, pour s'appuyer sur elles. Le tout est de ne pas dresser un inventaire et de ne pas faire, en guise de dissertation, un catalogue d'exemples juxtaposés. Il faut passer de l'exemple concret au concept abstrait. Pour cela, essayez de considérer ce qu'il peut y avoir de commun et de différent entre plusieurs expériences (entre le mépris et la gêne, par exemple).
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L'altérité est certainement une des