« Les faux talents voudraient toujours avoir terminé et ne savent pas jouir de leur travail. Mais les vrais talents, ceux qui sont réellement grands trouvent le suprême bonheur dans le travail »

C’est grâce à certains génies ou talents dans le monde des sciences, de la philosophie ou même de l’art que le monde que nous connaissons aujourd’hui est tel qu’il est. Mais le talent est une notion abstraite, le dictionnaire nous en donne comme définition : « aptitude particulière à faire quelque chose, capacité, don remarquable dans un domaine ». Mais cette définition ne fait pas de distinction entre le talent que l’on qualifiera d’inné et le talent par l’expérience, elle ne fait lieu que d’une certaine maîtrise ou savoir-faire dans un domaine. En effet on peut avoir une certaine facilité sans travail particulier ou particulière joie de travailler mais il existe aussi le talent acquis par le travail, sans particulière maîtrise mais avec un goût, une passion pour ce que l’on fait.
Or Goethe fait la distinction entre un vrai et un faux talent, on peut alors se demander ce qu’est un vrai talent ? Est-il vrai que les réels talents sont ceux qui trouvent leur bonheur dans le travail et non ceux qui ne pensent qu’à en finir avec leur tâche ?
C’est ce que nous allons tenter d’éclaircir tout au long de cette dissertation.

Commençons tout d’abord par aborder le talent dans le cadre scolaire. A l’école primaire aussi bien que dans les études plus avancées, on peut remarquer que certains élèves se distinguent dans certaines branches sans en être particulièrement passionnés, ils ont été habitués à obtenir de bons résultats sans mettre la main à la pâte donc l’élève ne va certainement pas commencer à travailler car il n’en a pas le besoin. Cette aisance peut provenir d’un travail antécédent ou alors être inné. Mais nous ne pouvons pas le lui reprocher car il rempli avec facilité les exigences requises.
Mais ces cas sont plutôt rares, en effet la grande majorité des étudiants