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Note : correspond aux chap. du Livre p.
Sommaire
Introduction 1
1. La France des « Trente Glorieuses » (1945-1973) : le dynamisme des classes moyennes 1
1.1. L'essor des classes moyennes 1
1.2. Les classes moyennes se définissent également par leur consommation 2
1.3. La promotion sociale par l'école 2
2. La France dans la Mondialisation (depuis 1973) : le malaise des classes moyennes 4
2.1. Les difficultés matérielles 4
2.2. L’ascenseur social en panne 4
Conclusion 5
Introduction
La notion de « classes moyennes » recouvre une vaste catégorie sociale, regroupant plus d'un Français sur deux mais dont les activités et les revenus sont hétérogènes : les classes moyennes sont « moyennes » dans le sens de « milieu » entre les deux classes extrêmes de la société, la grande bourgeoisie et la classe ouvrière.
Quelle place tiennent-elles dans la société française de 1945 à nos jours ?
Les classes moyennes connaissent un grand dynamisme de 1945 jusqu'aux années 1970, mais elles sont frappées par le ralentissement de la croissance après les années 1970.
1. La France des « Trente Glorieuses » (1945-1973) : le dynamisme des classes moyennes
1.1. L'essor des classes moyennes
La France d’avant la Seconde Guerre mondiale est encore fortement rurale. En ville, où coexistent une petite bourgeoisie, un grand nombre de petits artisans et une classe ouvrière importante, le travail salarié est encore peu répandu.
En France, de 1945 à 1975, les « Trente Glorieuses » sont une période de forte croissance économique et de transformation rapide et profonde des modes de vie. Les classes moyennes connaissent alors un grand essor qui s'appuie sur le développement du salariat et la tertiarisation.
L’augmentation du nombre de salariés est forte : 12 millions en 1954 ; 18 millions en 1975 ; 20 millions en 1982.
Le pourcentage d’actifs dans le tertiaire augmente fortement : 25 % en 1946 ; 51 % en