Fiche de lecture,

Les corridors du quotidien de Paul Fustier. (la relation d’accompagnement dans les établissements spécialisés pour enfants)

Le quotidien est un des piliers de l’éducation spécialisé. En effet, l’éducateur travaille au jour le jour, jour après jour et les résultats de son action ne sont pas immédiats.
Notamment, lorsque l’éducateur travaille en internat. Il partage alors la journée mais aussi les soirées des usagers. Ils vivent ensemble et, partagent donc ce quotidien qui leurs appartient, ils se l’approprient mais de façons différentes. Cet accompagnement de la vie quotidienne, voire ordinaire est primordial dans le travail de l’éducateur spécialisé.
En internat, on accueille des enfants, des adolescents ou des adultes dans un espace qui fait coupure avec leurs vie d’avant. Cette séparation est alors un entre deux avec l’avant et l’après. Il faut alors obéir aux règles de l’institution (horaires, règlement…). Chacun à un rôle précis et déterminé. Les relations entre les différents professionnels et les usagers peuvent être banales, distantes, agressives, sécurisantes…mais en aucun cas neutre. C’est au sein cet espace précis et, durant ces temps régies par l’institution qu’évoluent et se nouent la relation.
Peu importe l’âge ou le type de population accueillis…mais certaines interrogations reviennent quand on travaille en internat.

Le travail de l’éducateur trouve sa légitimité dans le fait d’aider une personne qui à priori souffre. Cela trouve son origine dans l’histoire de la charité chrétienne (l’aumône).Cette souffrance peut être un manque ou une absence que l’éducateur devra absolument s’activer à combler (trouver une solution, remplir ce vide ou encore se substituer à la place d’un parent…).

Selon Fustier , si un enfant est inadapté c’est qu’il manque de quelque chose. Et cela est dû forcement à son environnement familiale qui n’a pas pu y répondre correctement. La proposition thérapeutique de l’éducateur sera