PASCAL, Pensées, « Divertissement » « Vanité des vanités et tout n’est que vanité » dit l’ecclésiaste. L’homme étant mortel, toutes ses œuvres et tous ses travaux sont vains et pourtant il ne se lasse pas de s’y adonner. Tel est le constat pessimiste que dresse Pascal dans ses Pensées, consacrées ici au divertissement. Par « divertissement », Pascal ne désigne pas seulement les loisirs mais l’ensemble des occupations qui nous détournent de la pensée de la mort. L’homme sans le recours de la foi est incapable de faire face à sa condition humaine et multiplie les activités pour enchâsser ses pensées.
C’est à travers une démonstration rigoureuse que l’auteur révèle une vision pessimiste sur la condition humaine.

I. Une démonstration rigoureuse

A) Une démarche scientifique
-Pascal est un mathématicien
-raisonnement structuré, avec des étapes (liens logiques)
-la rigueur du propos
-construction hypothèse, conséquence, conclusion

B) D’une logique inductive à une logique déductive
-l.1 à 12 : logique inductive  part d’une observation, arrive à une conclusion
Cause du malheur des hommes : ils sont obligés de se distraire (être occupé)
Raison: leur condition faible et mortelle (besoin de divertissement, penser à autre chose)
-l.13 à 30 : logique déductive : sûr de l’exactitude de son raisonnement, il déduit en choisissant des exemples pour le prouver (ici le Roi, ex hyperbolique)
Le recours à une double logique forme un raisonnement solide et implacable, car le lecteur est enfermé dans sa propre logique, grâce à des effets de bouclage. En effet, le texte commence et se termine par un exemple. Cette démonstration a pour but de montrer au lecteur la vision pessimiste de la condition humaine.
II. Une vision pessimiste de l’homme

A) La position paradoxale de Pascal
-« contempler »  position supérieure, recul :
-« nous » : Pascal s’inclut dans la société (dans la condition humaine)

B) Des hommes malheureux
-« plaisir », « conversations » :