CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT
Les sociétés sont en mouvement car elles connaissent des mutations sociales, politiques, économiques, dans le cadre des processus de croissance et développement.
Processus car le développement atteint par nos sociétés n’est pas achevé, phénomène quantitatif mais aussi qualitative (santé, éducation, droit politique). La mesure du développement se fait par de nouveaux indicateurs comme par exemple l’IDH.
I. Une mise en perspective de l’évolution des sociétés capitalistes.
1.1) Un essai de périodisation de l’histoire du capitalisme.
La dynamique des sociétés capitaliste n’est pas linéaire : marquée par des ruptures telles que les crises économiques ou les périodes de forte croissance économique mais elles sont marquée par des continuités : « société chaude » car elles sont en mouvement. Périodisation du capitalisme :
-Au Moyen-Age, on assiste à l’émergence de poche du capitalisme car il est géographiquement localisé, notamment dans le cadre de « cités-Etat » -> capitalisme marchand à relier avec la situation territoriale des villes ouvertes (dès maintenant, rôle des banques financement).
-On pet dater plus précisément l’émergence du capitalisme au XVIIe, dans les provinces-unis.
L’émergence et le développement du capitalisme est lié au rôle des institutions (ex : Etat, structure bancaire). Le capitalisme n’est donc pas un ordre spontané mais a besoin d’institution pour émerger et se développer : courant institutionnaliste. Institutions favorable au capitalisme : •Etat-> constitution d’une puissance nationale, favorable à l’activité économique, à la propriété privée et à l’organisation de foire, et au développement des banques et crédit. •Le facteur culturel peut être favorable à l’émergence et au développement du capitalisme. Max Weber montre dans sa thèse l’étroite correspondance entre la morale protestante et l’esprit du capitalisme car selon lui, le capitalisme est d’abord comme une mentalité. Plus précisément,