Fixation du prix chez les marques de luxes
CommenterEnvoyer par mailImprimerPartager Parmi les personnes interrogées, 73% considèrent que le luxe est une «récompense que l'on s'offre».
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L'étude lancée en 2007 par Ipsos Marketing et l'Association des Professionnels du Luxe, le «World Luxury Tracking», apporte de précieux éléments de réponse. Huit mille interviews ont été conduites dans sept pays (Allemagne, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni, EtatsUnis et Japon) pour décrypter les nouvelles valeurs du luxe. L'étude confirme l'évolution générale d'un luxe statutaire vers un luxe hédoniste. Aujourd'hui, dans les pays développés, on consomme du luxe pour se faire plaisir plutôt que pour afficher sa position sociale. Parmi les personnes interrogées, 73% considèrent ainsi que le luxe est une recompense que l'on s'offre«; 71% qu'il s'agit d'un»pur plaisir, un moment d'émotion«et 70% qu'il permet de»vivre entouré de très beaux objets«. Que l'on soit un homme ou une femme, jeune ou senior, c'est la même hiérarchie, la même vision dominante du luxe qui s'affirme: un luxe individualiste, tourné vers la personne, dont on attend des bénéfices immédiats et sensibles. Mais qu'on ne s'y trompe pas, le statut n'est pas totalement absent... 63% des personnes interrogées considèrent qu'il s'agit d'un signe de réussite sociale.
Les marques françaises, références majeures du luxe
L'intérêt le plus frappant, dans les résultats de cette étude, est la faible importance accordée aux valeurs d'héritage et de tradition. A peine 50% des personnes interrogées dans les sept