Flux physique
Pourquoi, de nos jours s’intéresse-t-on autant à la notion de flux ? Parce qu’elle représente bien ce qu’a de vivant, de dynamique... l’entreprise et l’économie à laquelle elle participe. Comme un fluide en écoulement, on s’intéresse à la complexité (et à la simplification) des canalisations, au débit, à la vitesse d’écoulement, aux engorgements (goulots), au contrôle des circuits (pilotage optimal). Cette notion a pris une importance particulière dans l’économie moderne, où l’entreprise est de moins en moins figée dans son organisation, où les marchés sont de plus en plus mouvants, la visibilité et les prévisions de moins en moins certaines. On distingue : - Les flux physiques : écoulement des produits dans le process (matières, composants, en-cours), depuis les matières premières jusqu’au produit fini. Ils sont les plus apparents aux hommes de production. - Les flux d’informations : écoulement de l’information vers les intéressés (ordres, déclarations début-fin de tâches...) profondément transformés par la «révolution informatique». - Les flux financiers : paiements clients et fournisseurs, emprunts... entrées sorties «d’argent». - Les flux de personnel : le «turn over» ou renouvellement, avec à la fois ses aspects positifs et négatifs. - Les flux de savoir-faire plus lent, traduisant l’évolution du ou des métiers de l’entreprise. On a une idée de la complexité du flux d’informations lorsqu’on le met en parallèle avec le flux physique. La notion de flux n’est pas limitée aux activités internes de l’entreprise. Ces flux internes sont connectés aux flux logistiques globaux échangés avec les autres acteurs de la production, chaîne des fournisseurs, sous-traitants, distributeurs, donneurs-d’ordres... contribuant à la mise à disposition des produits au client.
Ratios et flux
La nécessité de mesurer la performance des flux aboutit à la mise en place d’indicateurs importants. - Le taux de service commercial (c’est la