Fonds souverains norvégiens
Un important gisement minier ou pétrolier est souvent synonyme de maladie hollandaise. Dans le cas de la Norvège, ses importantes ressources pétrolières créent un flux de monnaie impressionnant qui a pour effet de faire croître l'inflation et le taux de change de la Couronne Novégienne(NOK). Cependant, une tactique du gouvernement consiste à protéger l'économie de ce pays du nord de l'Europe, il s'agit du fonds souverains. Appelées Government Pension Fund Global et Government Pension Fund Norway, ces fonds sont financés par l'entièreté des revenus pétroliers de l'État et des recettes de ses investissements. Les deux fonds seront présentés séparément dans les paragraphes suivants
1.1Government Pension Fund Global
Les revenus pétroliers proviennent en fait des taxes payées par les compagnies exploitantes, des licences d'exploitation et d'exploration ainsi que des revenus de la compagnie semi-publique d'exploitation pétrolière, Statoil.[1] C'est la totalité des revenus de l'industrie du pétrole qui vont dans le fonds souverain. Pour le GPF-G, c'est une quote-part de 4% des revenus du fonds qui est consacrée au budget étatique[2]. Ce montant peut donc profité directement à la population. Autrement, les investissements du fonds souverain sont rigoureusement encadrés, en voici la structure : 60% des investissements sont sous forme d'actions, 35-40% en titres à revenus fixes, tels des obligations ou des bonds du trésor, et 5 % dans l'immobilier[3]. En voici une représentation graphique :
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Ces encadrements, émis par le ministère des finances en partenariat avec la Banque Centrale de Norvège[4], ont pour but de maximiser les profits avec un taux de risque modéré. Les investissements du GPF-G ne peuvent être investis dans le marché norvégien ou dans des compagnies locales, mais sont plutôt investit dans des actifs étrangers pour un maximum de 10% des actions d'une même société. Pour illustrer l'importance de ce