Francais poesie
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Là, je m’enivrerais à la source ou j’aspire ;
Là, je retrouverais et l’espoir et l’amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n’a pas de nom au terrestre séjour !
Que ne puis-je, porté sur le char de l’Aurore,
Vague objet de mes vœux, m’élancer jusqu’à toi !
Sur la terre d’exil pourquoi resté-je encore ?
Il n’est rien de commun entre la terre et moi.
Quand la feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s’élève et l’arrache aux vallons ;
Et moi, je suis semblable à la feuille qui flétrie :
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !
Les dix premières années, passées à la campagne à Milly, près de Mâcon, Après avoir fini ses études, ne désirant pas servir l'usurpateur, il mène une vie de gentilhomme campagnard. Il écrit de la poésie chrétienne. Il devient garde du corps de Louis XVIII une fois ce dernier intronisé, mais démissionne après Waterloo et revient à Milly. En 1816, le poète rencontre à Aix-les-Bains Julie Charles, une femme mariée atteinte de la tuberculose. Un amour naît entre les deux, mais Julie meurt en 1818 : le poète est profondément marqué par cette perte. En 1820, il lui inspire le recueil Les méditations. Il épouse Mar-Ann Birch et devient attaché d'ambassade à Naples. En 1825, il est nommé secrétaire d'ambassade à Florence. Lamartine se rallie à la monarchie de Juillet. En 1833, il est élu député et ne cessera de l'être jusqu'en 1851. Il devint à la tête de file des révolutionnaires de 1848. Il finit sa vie dans la pauvreté matérielle chez un ami, chez qui il meurt d'apoplexie près de Paris en 1869.
Dans le poème il y a 3 quatrains et les rimes sont toute croisées et tout les vers sont des alexandrins.
Il s’agit d’une poésie lyrique car il parle d’une femme, il y a le thème de l’amour et de la nature, la régularité des vers et la