Texte 1 : Dans le livre V, il s'agit de marier Emile. Il rencontre, aime et épouse Sophie, une jeune fille que l'on a élevée dans les mêmes principes que lui. C'est ainsi qu'est envisagé le problème de l'éducation des filles.

Dans "L'Emile ou l'Education", Jean-Jacques Rousseau soutient que l'apprentissage doit se faire par l'expérience plutôt que par l'analyse.

Texte 2 : Les hommes frustrés de certains pays useraient alors un pouvoir tyrannique de manière à combler leurs lacunes. Cet avantage n’est pas valable dans tous les pays or aucun homme ne résiste au charme d’une belle demoiselle. L’emprise, la beauté féminine sur l’homme est donc universelle. Ces différences ne sont qu’une question d’éducation. Elle serait réduite à néant si l’éducation était égalité pour les deux sexes, si l’homme ne mettait pas autant d’acharnement à abattre le courage des femmes..

La structure de l’argumentation est donnée par la présence de mots de liaisons qui introduisent la démonstration: "par conséquent, or"
Enfin la fin du texte sert à Montesquieu de confirmation de sa thèse et d’exemple. L’introduction de la phrase par "il faut l’avouer" renforce la vérité de la thèse. En effet, alors que Rica est jusque là indécis, ces mots montrent que le philosophe l’a partiellement convaincu. Finalement, il conçoit l’égalité entre hommes et femmes tout en émettant une réserve selon laquelle l’homme a l’avantage d’un degré.
L’argumentation de Montesquieu fonctionne à la fois sur le mode du convaincre avec Rica et de la persuasion avec le philosophe. Montesquieu glisse son opinion de manière douce et subtile.

Mais aussi que cette thèse est nouvelle : la nature n’a jamais soumis les femmes aux hommes ; c’est une injustice que de les dominer par la force
Par le biais du Persan Rica, il pose la "question de savoir si la loi naturelle soumet la femme aux hommes". Mais c’est dans une longue citation du "philosophe galant qu’il place vraiment sa thèse :"la nature n’a jamais dicté une