Tout d’abord, on peut affirmer que cette scène est de registre comique car les personnages présents sont des personnages typiques de la comédie : Figaro est un domestique, Marceline aussi, elle est femme de charge chez le Comte Almaviva qui lui est magistrat, Bartholo est un médecin et enfin on retrouve un personnage bouffon des comédies : le ridicule et stupide juge Brid’oison. Son nom à lui seul évoque le registre comique : on donne ce nom à quelqu’un « aussi bête que les oies. » Or dans cet extrait, chacune de ses interventions prêtent à rire, de plus il bégaye et l’on imagine bien en représentation le rire que ce personnage doit provoquer : « E-et si l’on regardait de si près, personne n’épouserait personne. » Puis il y a différents types de comique dans cette scène que nous allons mettre en avant. D’abord il y a le comique de situation, qui est le plus évident. On assiste en effet à un coup de théâtre lorsque Figaro apprend que Marceline qui voulait l’épouser est en réalité sa mère, et que son ennemi Bartholo est également son père. Ceci entraîne des répliques de surprise de la part de Figaro et du Comte très drôles : figaro (désolé) « ooh ! aie de moi ! », le Comte répète deux fois, dépité : « sa mère ! » Ensuite on peut noter un comique de mots de la part de Brid’oison qui réagit à la phrase de Bartholo « Si pareils souvenirs engageaient, on serait tenu d’épouser tout le monde en répliquant « .. .si l’on regardait de près, personne n’épouserait personne » ou cet échange entre le juge, Bartholo et Marceline: « c’est clair il ne l’épousera pas. » « ni moi non plus » « ni vous ? ». Enfin, l’enjeu dans cette scène n’est pas un enjeu tragique, où le personnage principal est pris au piège . Ici on assiste à un débat sur un mariage et sur les erreurs commises par Bartholo que lui fait remarquer Marceline, celle qu’il a abandonné après lui avoir fait un enfant illégitime. Ce sont des gens modestes qui ont une querelle sur une « erreur de