Arthur
Casimiro
Sujet d’invention
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Ainsi, afin de la connaître plus amplement, Frédéric décida d’inviter la jeune femme au café se situant juste à la sortie du bateau. Sur la porte vitrée de l’établissement étaient affichés divers articles politiques, souvent en lien avec le procès de Napoléon devant la chambre des pairs. À l’intérieur, il y avait une table de bar en bois avec des tasses dessus mais aussi des tables rectangulaires et des bancs dans la même matière, on pouvait également apercevoir sur les murs de nombreuses publicités pour du café d’Amérique notamment. En cette matinée d’été, la café était rempli, principalement de bourgeois venus débattre du sort de Napoléon ainsi que de l’échec de son débarquement le mois précédent. Ces derniers portaient pour la plupart un chapeau haute forme avec un gilet en coton aux motifs à fleurs accompagné d’une cravate de soie nouée ou de col montant, les deux pour les plus extravagants, sans oublier les pantalons clairs dessinés par de grands couturiers et les bottes à revers marron ou noir avec la cane fine teintée de noir pour se donner un air dandy. Il est vrai que M. Moreau n’était pas aussi bien vêtu, mais il avait ce charme qui séduisait visiblement la belle inconnue, qui au travers de ses joues rouges de timidité, laissait transparaitre certaines émotions.
Une fois assis, le jeune bachelier décida d’entamer la discussion, en effet, il était impatient de découvrir qui était cette jeune femme :
« -Louise, si je puis vous appeler par votre prénom, que faisiez vous dans ce navire ?
-Je m’apprêtais à rendre visite à ma soeur, elle se marie dans deux semaines, répondit t-elle le sourire aux lèvres.
-Pardonnez ma gène mademoiselle, mais vos yeux m’éblouissent, vous êtes ravissante.
-Je vous trouve très élégant également, j’ai très envie de vous connaitre mais