Dans sa vision des événements de la grève de l’amiante de 1949, Lipton affirme que la grève était due au rejet des demandes d’augmentation salariale et de meilleures conditions de travails exigées par les travailleurs. Toujours d’après Lipton, une fois la grève amorcée, Duplessis avait réagi immédiatement en dépêchant plus de 100 policiers provinciaux sur les lieux (Asbestos). Quant à la compagnie, Johnny-Manville, elle avait poursuivi la C.T.C.C pour près d’un demi-million de dollars. Puis était venu le 5 mai 1949, c’était la journée où la compagnie avait envoyé des bus remplis de briseurs de grève, espérant ainsi mettre fin au problème. Cependant, les grévistes avaient pris un coup d’avance et bloquaient l’accès. Des partisans femmes manifestaient devant les portes de la compagnie en question mentionne également Lipton. Par la suite, la police provincial s’était mêlé au conflit et lançait des bombes lacrymogènes. Des grévistes auraient lancé une voiture de police provincial au fond d’un ravin. La journée même, les dirigeants de la police provincial avait fait pression sur la direction syndical, principalement sur l’Abbé Carimand qu’ils, selon Lipton, auraient menacé de prison s’ils n’ordonnait pas aux grévistes de rentrer chez eux immédiatement. Bien entendu, Carimand avait ordonné aux grévistes de se replier, alors que la police provincial en profitait pour prendre Asbestos de force. Lipton dicte le fait que les que les policiers, sans scrupule, étaient rentrés dans une église pour rouer de coup de jeunes syndicalistes. Au total 125 arrestations avait eu lieux lors de l’assaut policier. Lipton insiste sur les méthodes d’interrogation des prisonniers, qu’il juge de Duplessiste (prisonniers mis à tabac). Il cite que l’acte des grévistes était héroïque alors que celle des policier, haineuse. À la suite des événements, Mgr Charbonneau avait annoncé ouvertement l’implication de l’Église dans cette histoire, ainsi que son aide aux grévistes. Mgr Philipe Desranleau