Frise chronologique
De l’Antiquité au Moyen-âge, le recours à la sanction-expiation en matière d’éducation était un fait brutal et violent mais naturellement admise dans une société fortement marquée par un système patriarcale où le père de famille détenait le pouvoir absolu sur l’ensemble des membres de la maisonnée et où les châtiments corporels faisaient parties des moyens habituels pour assagir et maintenir les enfants dans la plus stricte obéissance. La jeunesse romaine était vue comme un animal fougueux et déréglé qu’il fallait tempérer comme le recommandait Platon « le lier de multiples brides ». L’Ecole de cette époque reprenait se mode de fonctionnement et les maîtres d’école utilisaient des instruments disciplinaires tels que la férule et la trique. La sanction scolaire à l’époque moderne ne fut pas plus glorieuse qu’aux époques précédentes. De la Renaissance à la Révolution française, l’époque de l’Ancien Régime reste sévère et relativement brutale trouvant ses justifications dans une société toute aussi patriarcale que les précédentes et marquée par la tradition chrétienne qui ne cesse de répéter que l’enfant détient le péché originel. C’est dans ce contexte sociétale, que les maîtres d’écoles feront l’usage d’instruments disciplinaires des plus en plus normalisés avec l’utilisation du fouet, de la cabourne, du martinet, de la fessé, de la gifle et du pince-nez. Les XIXe et XXe siècles sont marqués par une nette évolution en terme de sanctions scolaires dans une société où le père de famille à de moins en moins de pouvoir. On voit l’apparition de nouvelles formes de sanctions caractérisées par un adoucissement des actes punitifs. Les châtiments corporels se font moins présents dans la pratiques éducative de l’Ecole, les brutalités et les violences en éducation sont condamnés par les grands penseurs et les médecins de l’époque ( RIANT, HEMENT, JACQUEY). La sanction se transformera, dans les milieux