Fécondation in vitro
La fécondation in vitro, comme son nom l'indique, va permettre de mettre en présence, hors de l'utérus, des ovules et des spermatozoïdes. Cette technique permet de surveiller la fécondation. La femme subit un traitement hormonal qui va favoriser la maturation de plusieurs ovules en même temps. Chez l'homme, des spermatozoïdes sont recueillis par masturbation. Les ovules sont prélevés et sont mis en présence des spermatozoïdes dans un tube ou une boite de culture. On surveille alors au microscope fécondation de plusieurs ovules : les oeufs fécondés commencent à se diviser. Trois jours après le prélèvement des ovules, les embryons sont injectés dans l'utérus. En général, on en utilise trois ou quatre afin d'augmenter les chances que l'un d'eux aboutisse à une grossesse. Les embryons en trop peuvent être congelés pour être réutilisés. Le taux de réussite de cette technique est d'environ 25 %.
la FIV classique ▪ Après une stimulation ovarienne et une surveillance du développement des follicules dans les ovaires (échographie, prise de sang...), ▪ Les ovocytes sont prélevés dans les follicules quelques heures avant leur libération naturelle, le plus souvent par ponctionpar voie vaginale sous échographie, ou plus rarement par cœlioscopie dans les cas difficiles. ▪ Les ovocytes ainsi recueillis sont mis en présence de spermatozoïdes préparés. Les ovocytes fécondés sont cultivés (le plus souvent deux jours, quelquefois plus, jusqu'à 6 jours) afin d'évaluer leur morphologie. 1 à 2 sont implantés dans l'utérus (transfert) et les autres peuvent être congelés s'ils ont une chance significative de survie. ▪ Le nombre d'embryons implantés est limité à 2, moins souvent à 3. Pour réduire les risques médicaux ou obstétriques, des réductions embryonnaires peuvent être proposées en cas de grossesse triple ou plus, si le couple le souhaite. La réduction embryonnaire est beaucoup moins utilisée aujourd'hui que dans les années 1980, le nombre