Ciné-philo: Gabrielle

Les professionnels qui côtoient quotidiennement les gens atteints d’une déficience mentale se mettent d’accord pour dire que ceux-ci revendiquent souvent les mêmes droits que la population dite ‘normale’, allant même à exprimer leur volonté d’être parents. Pour certains, devenir parent est un droit fondamental mais pour d’autres, ce droit ne peut s’appliquer à tout le monde pour des raisons de sécurité. La maternité est-elle une trop grande responsabilité pour les handicapés mentaux? D’abord, selon moi, la maternité inclut non seulement la grossesse, mais aussi la charge de l’enfant durant ses 18 premières années. C’est un lien de parenté qui lie la mère à l’enfant par le sang, mais aussi légalement. Ensuite, la responsabilité est le devoir de répondre de ses actes, toutes conséquences comprises. Par exemple, une personne responsable assume tout autant ses idées que ses actes et leurs répercussions. Finalement, un handicapé mental est une personne atteinte d’une déficience intellectuelle légère ou sévère, qui peut atteindre le jugement et l’autonomie de cette personne. Pour ma part, je crois effectivement qu’il s’agit d’une trop grande responsabilité pour un handicapé mental que d’être parent, car pour les personnes non-autonomes, cela peut ne pas être sécuritaire et car celles-ci sont trop souvent incapables d’assurer une éducation appropriée à leur progéniture.

Tout d’abord, je pense qu’un handicapé mental ayant une déficience intellectuelle lourde n’est pas du tout apte à avoir un enfant, car cela pourrait être dangereux. Ces personnes ne sont pas autonomes, c’est-à-dire qu’elles ne peuvent s’occuper d’elles-mêmes et qu’elles ont besoin d’aide extérieure pour gérer leurs finances, mais aussi leur vie quotidienne. Les personnes les plus atteintes par les différentes maladies mentales sont souvent sous la charge des professionnels oeuvrant dans le domaine ou sous la responsabilité de membres de la famille appuyés par des programmes