Gestion des sols
La présence d'azote potentiellement minéralisable témoigne de la capacité du sol à transformer l'azote des résidus organiques en ammonium disponible pour la plante. Ce type d'azote était plus abondant dans les sols cultivés en semis direct, et légèrement plus abondant en présence de légumineuses.
Les teneurs en éléments nutritifs témoignent des teneurs en phosphore et en potassium obtenues par les analyses de sol et elles étaient relativement constantes. En moyenne, ces teneurs étaient plus élevées dans le cas des sols cultivés en semis direct. Dans le cas des rotations, les teneurs obtenues ne variaient pas beaucoup en fonction du type de travail du sol. Comme prévu, les sols cultivés avec la charrue à socs en monoculture de soya présentaient les résultats les plus faibles.
Travail du sol et résidus
Les cultures en semis direct contribuent grandement à la santé du sol. Le semis direct protège en effet le sol de l'érosion, préserve la matière organique, améliore la structure du sol (ainsi que l'aération et le drainage), intensifie la vie du sol et la stabilité des agrégats. Dans bon nombre de cas, il s'agit du meilleur système au plan économique. Il se peut toutefois que le semis direct ne convienne pas à certaines cultures ou situations. Lorsqu'il est nécessaire de travailler le sol, que ce soit pour une seule culture ou plusieurs en rotation, il est recommandé de ne travailler le sol que pour permettre les semis. Laisser au moins 50 % de résidus à la surface du sol pendant l'hiver. Si cela n'est pas