Gestion du personnel
Trop longtemps on a cherché des solutions structurelles purement rationnelles pour faire face à la complexité des situations humaines, à la diversité des personnes et des cultures, des métiers et des marchés. L’uniformité des règles de fonctionnement ou celle des comptes paraissait la panacée incontournable.
L’Europe, la France, l’Etat jacobin, les grandes structures bureaucratiques ou industrielles voulaient être le triomphe de la raison, raison structurelle ou raison calculée.
Le management s’efforçait de normaliser, de contraindre à l’unité de règles et de comptes. Que ce soit sous la pression ou sous le dictat de la conformité, il s’agissait de réduire le complexe, le multiple, la diversité à l’unité. La loi ou le pouvoir étaient là pour l’imposer.
Aujourd’hui ce système de croyances et d’habitudes explose.
Bien sur il tente d’imposer son réductionnisme par la contrainte. Certains même de ceux qui, aliénés, y ont trouvé une raison d’être essaient de le sauver. On en trouve chez les syndicats, les élites, les universitaires, les fonctionnaires, les experts et même les cadres.
Cependant émergent différents phénomènes qui ébranlent l’édifice trop sûr de lui.
Les paradigmes de la complexité qui font penser que la réalité n’est pas seulement déterministe, programmable, rationalisable mais aussi aléatoire, probabiliste, “chaotique”.
Les personnalités, les cultures, les vocations veulent être respectées et sont partie intégrante non seulement de la dignité de l’homme mais aussi de sa créativité et de son potentiel de compétence et d’apport de