Ghandi
Ne pas avoir de don quand on le désire au plus profond de son être, c'est douloureux. Salieri en a été l'une des plus grandes victimes. Même après avoir juré sa chasteté et sa pureté au Seigneur en plus de tout sacrifier pour la musique en plus d’y consacrer tout son temps, le talent ne lui a jamais été donné. Mais le talent ne s’achète pas et Dieu à préférer le donner à un être turbulent, grossier, excentrique, connu sous le nom de Mozart. Mais si sa jalousie l'a détruit, elle ne l’a pas rendu fou.
Face à cet énergumène surdoué, il comprend, à l'époque, qu’il n’est pas l’Élu de Dieu. Il comprend aussi que tous les efforts qu’il a fourni et les sacrifices accomplis sont en vain. La rage est maintenant la seule chose qui l’habite. Il tente de se venger de Dieu en ’’assassinant‘‘ son protégé et veut le faire payer. Il tentera de tuer (d’affaiblir) Mozart en le poussant à bout en lui commandant un requiem religieux qu’il jouera, quand son plan sera accompli, dans l’église pour se venger de Dieu. Jouer dans la maison du Seigneur pour souligner les funérailles de l’homme à qui le traitre a donné le talent, voilà ce qu’il veut faire endurer à son ennemi divin. Mais il échouera.
Mais tout au long de sa période de jalousie et de vengeance, Antonio, qui avait tout voué à Dieu et qui l’affectionnait autant que sa musique, transforme peu à peu son amour par du mépris. Puis, il prétend que Dieu ne tient pas ses promesses et va même jusqu’à faire douter de son existence. Il éprouvera tout le long de sa vie une infime rancœur et détestera tout ce qui aura un caractère le religieux.