La pièce, novatrice en ce qu'elle mêlait de manière alors inédite les ressources de la farce et de la grande comédie en vers, fut un immense succès, et suscita une série de débats connus sous le nom de « Querelle de L'École des femmes. » Cette querelle, habilement exploitée par Molière, lui donna l'occasion de répondre aux critiques qui lui avaient été adressées et de préciser son projet dramatique dans une comédie intitulée La Critique de l'École des femmes, représentée sur la scène du même théâtre au mois de juin de l'année suivante.
Sommaire [masquer]
1 Résumé
2 Commentaires
2.1 Les sources de L'École des femmes
2.2 De L'École des maris à L'École des femmes
2.3 Obscénité et grivoiserie
2.4 L'invention d'un nouveau type de comédie
2.5 Succès et querelle
3 L'École des femmes au théâtre
3.1 Création de la pièce
3.2 Autres mises en scène notables
3.2.1 Louis Jouvet (1936)
3.2.2 Jean-Paul Roussillon (1973)
3.2.3 Antoine Vitez (1978)
3.2.4 Marcel Maréchal (1988)
3.2.5 Éric Vigner (1999)
3.2.6 XXIe siècle
4 Adaptations cinématographiques et télévisuelles
4.1 Raymond Rouleau (téléfilm, 1973)
4.2 L'École des femmes au cinéma
5 Notes et références
5.1 Notes
5.2 Références
6 Bibliographie
7 Voir aussi
7.1 Articles connexes
7.2 Liens externes
Résumé[modifier | modifier le code]Acte I - Arnolphe, qui vient de changer son nom en celui, plus aristocratique, de « M. de La Souche », est un homme d’âge mûr qui aimerait jouir du bonheur conjugal ; mais il est hanté par la crainte d’être trompé par une femme. Aussi a-t-il décidé d’épouser sa pupille Agnès, élevée dans l’ignorance, recluse dans un couvent. Il fait part de ses projets à son ami Chrysalde, qui désapprouve la façon dont la jeune fille a été maintenue dans