Gouvernance- le modele japonais
Le modèle japonais fait parti du système de gouvernance couramment appelé le système « insider » et détient des similitudes avec les modèles Français et Rhenan. * Système insider : d’usage en Allemagne, France, Japon.
Il est d’usage de classer le Japon parmi les systèmes de corporate governance insiders. L’organisation de la corporate governance laisse alors une place prépondérante aux insiders (employés et managers) et aux partenaires commerciaux liés par des participations croisées, avec des banques en charge d’une fonction de surveillance et d’assurance qui donne une cohérence à l’ensemble. Dans le système insider, il faut renforcer le pouvoir des actionnaires minoritaires grâce à plus de transparence de la part des entreprises : diffusion des comptes financiers, information sur les salaires des dirigeants...
Sachant que Système outsider : d’usage dans les pays anglo-saxon
Les systèmes outsider sont caractérisés par une dispersion de la propriété et une grande présence des investisseurs institutionnels, une primauté donnée aux intérêts de l’actionnaire dans la loi et, en particulier, la protection des plus marginaux d’entre eux, ainsi que par de fortes obligations de diffusion de l’information.
I. CARACTERISTIQUES DU MODELE JAPONAIS : LE MODELE INSIDER DE GE
* Relations de long terme entre des groupes d’actionnaires, intérêts familiaux, partenaires industriels ou banques organisés en coalitions. * Dépendance des entreprises Japonaises par rapport à la banque principale * Le centre de gravité du système canonique japonais n’est pas l’actionnaire
NB : Même les banques, pourtant actionnaires, privilégient avant tout leur intérêt de prêteur, en cherchant à garantir leurs encours.
* Forte présence des syndicats
Le système des gros actionnaires est remis en cause par les syndicats au nom de la cogestion.
II. LES CAUSES DU DYSFONCTIONNEMENTS DU MODELE JAPONAIS
* Le conseil d’administration comporte