Guerre en irak : déclarée sans l'accord de l'onu sous des motifs discutables
Voilà bien une phrase qui en dit long sur l’administration du gouvernement George W. Bush et de sa vision des relations internationales. En effet, plusieurs associent l’accession à la présidence des États-Unis d’Amérique de George Bush à un changement considérable des relations internationales des États-Unis (É.-U.) qui mettent, dès lors, de l’avant une politique que l’on pourrait qualifier d’unilatérale. Comme il le prétend dans la citation plus haut, l’appui de la communauté internationale est souhaitable, mais ultimement, aucune pression externe aussi puissante soit-elle, ne pourra entraver ou empêcher une intervention que les É.-U. jugeraient nécessaire à la protection de leur pays. Justement, le 11 septembre 2001 est l’élément déclencheur qui a, en quelque sorte, permis aux États-Unis de réellement mettre à exécution leurs idéaux en matière de politique étrangère et de relations internationales. C’est au moment même où les avions détournés frappent les tours jumelles du World Trade Center que se déclare une chasse aux terroristes. C’est dans cette lignée que s’inscrit la déclaration de guerre des États-Unis contre l’Irak en 2003 (rajout d’information). Simple problème, dans cette déclaration, les États-Unis, comme beaucoup s’y attendaient, ont décidé de déclarer cette guerre de façon unilatérale, c’est-à-dire sans l’appui de la communauté internationale et non plus celle de l’Organisation des Nations-Unies. C’est principalement en cela que la déclaration de guerre est grandement critiquée : malgré le rejet de la proposition américaine par le Conseil de Sécurité des Nations-Unis, le gouvernement décide de déclencher la guerre malgré tout,