Gérer la croissance et le financement
9 février 2013
Depuis quelques années les petites et moyennes entreprises (PME) sont devenues le moteur de la croissance économique. Cela notamment à cause de leur flexibilité, de leur dynamisme et de leur souplesse favorisant dans une certaine mesure l’innovation (Belze et Gauthier 2000). Les études tendent à démontrer que la croissance économique peut s’expliquer à travers deux facteurs : l’évolution naturelle de l’entreprise à cause de son cycle de vie organisationnelle d’une part et les choix stratégiques d’autre part. Dans les deux cas, les caractéristiques (sexe, âge, scolarité, statut) du propriétaire-dirigeant et les ressources organisationnelles utilisées représentent des aspects importants dans la croissance de l’entreprise et dans sa capacité à faire face aux obstacles qu’elle rencontrera au cours de son évolution. L’entreprise doit donc atteindre une certaine taille pour bien se positionner sur le marché au risque d’empêcher la pérennité de son entreprise. Il ne faut pas oublier que l’État joue un rôle important car il met en place les réformes fiscales pour le développement du capital-risque ainsi que les structures favorables au développement des PME (Papadaki et Bassima 2002). Si l’on reconnait que les PME ont un rôle crucial à jouer en ce qui a trait au développement technologique et à la croissance économique, il importe de souligner qu’iil subsiste un manque, car ce potentiel n’est pas exploité (Belze et Gauthier 2000).
Le propriétaire-dirigeant est l’élément clé dans la croissance d’une entreprise. La motivation pour la croissance (Papadaki et Bassima 2002) et la motivation organisationnelle (McMahon 2001) jouent un rôle important dans la croissance effective de l’entreprise. Le style de gestion que le propriétaire-dirigeant est donc déterminant dans la croissance de l’entreprise. Selon McMahon (2001), plus un propriétaire-dirigeant aura la fibre entrepreneuriale et plus l’entreprise sera performante au