Henri bergson
Introduction :
À mesure que la société s’étend et se concentre, elle enveloppe de moins près l’individu et, par conséquent, peut moins bien contenir les tendances divergentes qui se font jour selon Émile Durkheim. De manière générale, une société désigne un ensemble d'individus partageant des normes et valeurs communes. Elle est composée de plusieurs processus dont un qui nous intéresse fortement. Le processus intégratif qui apparaît dès lors que les individus sont recensés de manière à intégrer la société. Ce processus d'intégration débute alors dans le processus de socialisation. En effet ce dernier est un processus d'apprentissage d'intériorisation et d'inculcation des normes et valeurs du groupe auquel on appartient. Cette socialisation commence à travers la famille pour que l'individu ayant appris les normes et valeurs communes, créé des liens sociaux avec d'autres individus à travers d'autres instances intégratrices. C'est à parti d'ici que l'on peut parler de cohésion sociale : elle désigne l'état d'une société unit par des valeurs ou des règles de vie commune accepté par tous. On parle alors d'une société où les individus se sentent accepter et intégrer. C'est donc le résultat de l'intégration sociale selon le sociologue Durkheim. Cependant, les sociétés existent depuis depuis de nombreux siècles et on peut comprendre qu'au fil des années les sociétés et les individus évoluent. Depuis les années 1960, on parle de d'une affirmation du primat de l'individu ou plutôt d'une affirmation de l'individualisme. En effet ces termes se définissent comme un individu qui se détache des différentes tutelles qui l'encadrent (la famille par exemple), il devient ce par rapport à quoi se pense la société.
Une société où s'affirme le primat des individus induit-elle une moindre cohésion sociale ?
Dans une première partie, nous allons analyser l'évolution des sociétés qui semblent marquée la cohésion sociale. Pour cela, nous expliquerons le passage