Henry de Monfreid , La gazelle du sultann
Henry de Monfreid, écrivain et aventurier du XXe siècle à connu le succès avec son roman autobiographique Les secrets de la mer rouge en 1932. L’extrait que nous allons étudier « La gazelle du sultan » et issu du Ve chapitre de son œuvre Les derniers jours d’Arabie heureuse publié en 1935. Le registre principalement utilisé est celui du merveilleux, de l’imaginaire propre au conte .Ce texte didactique (donnant lieu à une morale) et allégorique (sens symbolique) caractérise le propre de l’apologue ; Dans un premier temps nous allons étudier les subtilités du narrateur pour capter l’attention du lecteur puis nous analyserons les différentes caractéristiques et fonctions de la gazelle dans ce passage.
I) Les subtilités du narrateur pour capter l’attention du lecteur. D’entrée, l’auteur débute son histoire comme un conte « Le sultan Yaya possédait une gazelle merveilleuse apprivoisée » (l1), le lecteur est immergé dans l’univers merveilleux de l’orient symbolisant la richesse et la luxure des palais des Sultans.
Henry de Monfreid commence par la description d’une gazelle de façon très élégante en utilisant le champ lexical de la douceur « merveilleuse » (l1) « harmonieux » (l9) « grâce délicate » (l17) et « mélancolique » (l28), il capte l’attention en attendrissant le lecteur.
Tout au long de ça description, il évoque un être proche de l’humain ce qui permet au narrateur de faire prendre conscience à son lecteur l’importance de l’animal tout au long de cet extrait « semblaient exprimer des pensées humaines » (l2), « miracle de la parole » (l3). Il cherche à exprimer le fait que les hommes se retrouvent a travers cet animal en utilisant à plusieurs reprises le mot « hommes » dans le récit.
Le narrateur éveil l’intérêt du lecteur en ce posant des questions, pourquoi l’animal est-il si important ? Il cherche à montrer l’importance de cette gazelle. Ensuite, celui-ci joue sur