Histoire et matérialisme
D’après le manifeste du parti communiste de K. MARX 1848.
La question que se pose Marx, l’histoire de l’humanité n’est-elle pas régie par une loi, au-delà de l’aspect chaotique des évolutions sociales ou politiques ? Le matérialisme historique.
L’enjeu pour Marx est de transformer le monde, ce qui est tout à fait nouveau il est plus qu’un sociologue, il ne se contente pas d’expliquer. Son véritable but est de transformer, comprendre n’est qu’un moyen. Il fait plusieurs hypothèses : on peut énoncer une loi de l’histoire sauf que les lois qu’on a donné avant lui ne sont pas les bonnes (les idées dominent le monde) il faut remettre les pieds sur terre. C’est un des reproches qu’il fait a Hegel, les lois de l’histoire ne sont pas les idées. Ce sont les conditions matérielles qui vont être la source de toutes explications économiques et de la production. Il faut aller au cœur de l’histoire pour la changer. Tout cela ne doit pas seulement servie à comprendre et expliquer mais surtout à transformer.
Son échelle d’observation est la plus vaste possible, tout le monde, tous les pays, toutes les communautés. Macroscopique, dans le temps avec toutes les époques, dans l’espace avec tous les pays. Les données sont les plus vastes, avec l’analyse des évolutions historiques, sur des bases matérialistes (forces productives).
Deux influences :
Un parallèle :
Idéalisme (Hegel)
-collectif
Evolutionnisme (Darwin)
-lutte
Utilitarisme (Smith)
-matériel
I) Le matérialisme : le schéma
Superstructure (institutions idéologiques) rapports de production (classes antagonistes) Forces productives ou infrastructure (conditions naturelles, techniques)
1) Les forces productives : le fondement est matérialiste, basé sur les forces productives. Il s’agit des conditions matérielles, de développement des techniques, de la division entre travail et capital. Ainsi, le prima est à l’économie. « Ce que j’ai fait de nouveau, c’est d’avoir démontré que l’existence