Histoire d'un bon bramin de voltaire
Introduction:
Voltaire incarne l’esprit du XVIIIe siècle avec les combats philosophiques des Lumières. Il a toute sa vie mis sa plume et ses mots au service de ses idées. Il s’est battu contre l’intolérance religieuse, contre la religion (mais il était croyant)… Il a écrit de la poésie, des lettres, il a participé à l’encyclopédie, du théâtre et est surtout connu pour ses contes.
Histoire d’un bon Bramin est un texte intégral, extrêmement court et bref. C’est un conte qui évoque la question du bonheur à travers un dialogue entre les différents personnages.
Problématique : En quoi ce conte de Voltaire est-il un conte philosophique ?
I- L’art du récit :
1) Le narrateur est à la fois acteur et commentateur :
En effet, le narrateur emploie le pronom « je », c’est donc un personnage du récit. Il fait penser à Voltaire car, bien que l’on ait très peu d’indications sur lui, on peut l’associer à l’auteur du fait qu’il est amené à se poser des questions, à réfléchir (ligne 52), il est en relation avec des philosophes (ligne 53) de plus, c’est un voyageur comme l’indique la première ligne du texte : « dans mes voyages » tout comme Voltaire.
C’est un narrateur qui sert d’intermédiaire et de lien entre les différents personnages. Il va rencontrer le Bramin, la vieille et les philosophes qui vont entraîner ses réflexions.
Au départ, il est témoin. Il écoute le Bramin et décrit les personnages. Il va avoir un rôle de plus en plus actif dans l’histoire. À partir de la ligne 38, c’est lui qui va prendre l’initiative du dialogue et qui va aller interroger les différents acteurs.
2) Une situation plus symbolique réaliste :
On a un cadre spatio-temporel oriental mais vague. L’Inde est suggérées à travers quelques noms comme « Bramin », « Vitsnou/Brama » (des dieux) et « le Gange ». L’évocation de l’Orient est une simple convention. Il n’y a pas de descriptions concrètes ni de détails précis. Les lieux sont qualifiés