Sous l’époque franque, les églises vont s’inscrire en Gaule dans la continuité de l’empire romain. L’évêque devient le pivot de l’église franque. Le pouvoir royal va peu à peu s’ingérer dans l’église nationale. Le développement de monachisme va entraîner l’apparition des monastères. Qu’elle soit régulière ou séculière, l’église va jouer un grand rôle politique mais aussi social car elle pousse à l’affranchissement des esclaves, elle va aider les pauvres, les malades…

Le contexte social est fragilisé par les guerres qui ont suivi l’implantation des Mérovingiens en Gaule. De plus, la multiplicité des peuples (Francs, Wisigoths, Burgondes) conduit à une certaine mise à l’écart des sujets du royaume ; ceux-ci n’auront en fait pas plus d’appartenance à tel roi, ou à telle région qu’à un royaume. La société va également subir la pression fiscale.

D’un point de vue économique, on note la nécessité du royaume de rentrer le plus d’argent possible. En effet, les finances royales reposaient pour la plupart sur la seule perception des impôts, les amendes judiciaires et d’autres ressources diverses. Néanmoins, le manque d’organisation direct des impôts rend leur perception pas très bénéfique pour le royaume.

Le contexte politique va être ébranlé par les nombreuses conquêtes de Clovis. En 456, suite à la bataille de Tolbiac, ce dernier fait la promesse de se convertir au christianisme. Au fil des victoires, Clovis parvient à maintenir une zone que l’on appelle la Gaule. Le pouvoir se base alors sur une conception familiale du pouvoir que l’on appelle la patrimonialité du « regnum franctorum ». Il y a donc la naissance d’une hérédité du royaume et la dévolution du royaume de la couronne. Le roi est alors le Pater familias aux origines de