Historiens et mémoires de la seconde guerre mondiale
Historien : exerce un métier spécifique ; celui-ci est confronté à différentes problématiques pour effectuer son travail ; il rassemble la documentation, confronte les sources…
Différentes mémoires : les mémoires de la guerre sont plurielles (de Vichy, de la Résistance, du génocide)
Seconde Guerre : depuis l’évènement jusqu’à nos jours
Où : en France (spécificité de la mémoire de Vichy, de la mémoire de la Résistance) cf programme
Problématique : Comment l’historien confronte-t-il les différentes mémoires pour faire son travail scientifique sur le Seconde Guerre mondiale ?
I. L’historien confronté aux mémoires immédiates, douloureuses mais silencieuses (1945-années 1960)
1. Au sortir de la guerre : apogée du mythe résistancialiste.
2. Réveil et réhabilitation de la mémoire de Vichy (début des années 50)
3. Complexité de la mémoire du génocide (« grand silence » expliqué par l’historienne Annette Wieviorka texte 2 p. 70 ; S. Veil, texte 1 p. 70 ; Primo Levi ; Buchenwald prime sur Auschwitz …) = de manière générale les survivants parent d’indicibilité de leur expérience et de la difficulté à témoigner dans une société qui ne parvient pas à les entendre ni comprendre.
II. La difficulté du travail de l’historien face au réveil des différentes mémoires (années 1960-années 1990)
1. La révolution paxtonienne en 1973. Les révélations d’un historien américain
Accès aux archives allemandes qui mettent en évidence la collaboration active de Vichy. Ce livre permet aux historiens d’ouvrir véritablement le débat et de faire progresser l’historiographie : cf texte de Robert Frank doc. 3 p. 73.
2. Le travail de la justice et les procès pour écrire l’histoire (Touvier, Barbie, Papon).
3. Le danger du négationnisme (En 1978, Darquier de Pellepoix affirme qu’à Auschwitz « on n’a gazé que les poux », voir aussi Faurisson ou encore Jean-Marie