Hohoi
L’exemple de l’Université de Stanford (USA)
Etude de cas réalisée par Caroline Souchon, Joy Sitbon & Alexandra Zana (étudiantes à HEC, juin 2006)
Préambule : présentation rapide de l’établissement
Située entre San Francisco et San Jose au coeur de la Silicon Valley, l’Université de Stanford est l’une des institutions de recherche et d’enseignement les plus réputées dans le monde. Elle a participé à l’élaboration d’Internet et compte 17 Prix Nobel parmi ses professeurs et chercheurs. Le campus de Stanford s’étend sur 8100 hectares allant des régions rurales des montagnes de Santa Cruz jusqu’à l’effervescence du centre commercial de Palo Alto. À la fin de l'année 2003, l'université a construit un bâtiment de 150 millions de dollars appelé Bio-X. Il abrite 270 scientifiques hautement qualifiés, qui travaillent sur des programmes de recherche englobant informatique, chirurgie, chimie et biotechnologie. L’Université de Stanford ouvrit ses portes le 1er octobre 1891 après six années de construction et de travaux. Un certain Leland Stanford consacra à l’université toute la fortune qu’il avait amassée, lui et son épouse Jane ayant choisi de dédier l’université à la mémoire de leur enfant unique, Leland Junior qui mourut de typhoïde à l’age de 15 ans en 1884. Peu après cet événement, l’histoire veut que les Stanford aient décidé que, puisqu’ils ne pouvaient rien faire pour leur propre fils, ils mettraient toute leur énergie au service des enfants des autres. Leur ambition était de créer une université prestigieuse et non-conformiste : Stanford était mixte alors que la plupart des universités privées étaient alors réservées aux hommes, elle était laïque alors que la plupart de ses concurrentes étaient affilées à une organisation religieuse, et surtout elle se voulait « professionalisante », visant à former des citoyens cultivés et efficaces alors que la plupart des universités se préoccupaient surtout de la culture et de