Discours de Robert Badinter
Robert Badinter a parrainé le premier congrès mondial contre l'homophobie et la transphobie qui s'est déroulé au Quai d'Orsay le 15 mai 2009. Robert Badinter fut le Ministre de la Justice qui a supprimé le délit d'homosexualité en 1981.

Il y a des décennies qu'avec des amis, nous combattons la pénalisation de l'homsexualité ; et derrière ces mots abstraits, j'aimerais rappeler, ici, dans cette salle, ce quee dans la réalité, signifie la répression de l'homosexualité. Je rapelle que cette répression dans la longue et tragique histoire de l'humanité coule comme un des fils rouges les plus sinitres de notre humanité. Je rapelle que l'homosexualité a été traqué, et traqué encore dans le monde comme un crime majeur. Que des homosexuels ont été pendus, écartelés, ont été massacrés, pourchassés, que des homosexuels ont payés de leur vie, de leur liberté... Et quoi au final ?

Une orientation sexuelle. Le droit de chacun à disposer, adulte, avec un adulte consentant, de son corps. C'est cette represion là que ns refusons, et puisque ns avons le privilège de parler en cette einceinte, que cette salle porte le nom de Victor Hugo, je voudrais rappeler à cette occasion de la lutte contre la pénalisation de l'homosexualité, ce que le Grand Victor Hugo a dit à propos de la peine de mort. Il disait « La peine de mort est le signe permanent et universel de la barbarie humaine ».

Je dis qu'il en est de même, en ce qui concerne la répression de l'homosexualité. Celle ou celui qu'on pend encore aujourd'hui, qu'on flagèle encore aujourd'hui, dans tant d'états. Cela sont les martyrs d'une barbarie qu'il nous faut sans cesse dénoncer. Il ne suffit pas à cette égard, la nécéssaire lutte pour supprimer la discrimination selon l'orientation sexuel, il ne suffit pas à cette égard, de supprimer les conventions sur le respect de l'intégrité physique. Il ne suffit pas à cette égard de rappeler quee l'article premier de la Déclaration des droits de