Hopitaux
KaÏNA
4°2
Dans l'Antiquité, l'Argolide comprenait, outre l'État d'Argos, la Trézénie, l'Épidaurie et l'Hermionie. Ses villes principales étaient Argos, Mycènes, Tirynthe, Nauplie, Trézène, Hermione et Épidaure.
Peuplée aux origines par les Pélasges, l'Argolide appartient ensuite aux Inachides (1986-1572 av. J.-C.).
Danaos fils de Bélos, les en chasse et leur substitue la dynastie des Bélides. Après la mort d'Abas (1498 av. J.-C.), l'Argolide est partagée entre ses fils jumeaux Proétos et Acrisios, ce dernier régne à Argos.
Se succèdent alors sur le trône d'Argos, Persée petit fils d'Acrisios, Sthénélos fils de Persée et Eurysthée fils de Sthénélos et oncle d'Héraclès.
Les Pélopides y règnent ensuite au détriment d'Hercule et de ses descendants. Agamemnon, petit-fils de Pélops et fils d'Atrée, possède Argos au temps de la guerre de Troie (1280 av. J.-C.).
Quand les Héraclides reviennent dans le Péloponèse (1190 av. J.-C.), Argos échoit à Téménos.
En 820 av. J.-C., après la mort d'Ératos, la royauté est abolie et remplacée par une oligarchie.
Pendant le VII siècle av. J.-C. et au-delà, cette contrée est longtemps soumise aux Spartiates.
L'an 233 av. J.-C., l'Argolide se réunit à la Ligue achéenne; elle succombe avec elle en 146 av. J.-C.
Ensuite, elle se soumet successivement aux Romains, à Byzance, aux princes croisés, à Venise, à l'Empire ottoman. Elle ne recouvre son indépendance qu'en 1825 pour faire partie de la Grèce.
Le sanctuaire d’Asclépios (Epidaure) Le sanctuaire d'Épidaure a été fouillé de 1879 à 1928 par l'archéologue grec Panagiotis Kavvadias, puis continuellement de 1948 à nos jours.
Propylée [modifier]
La route venant du nord conduisait les pèlerins à l'entrée nord du sanctuaire, marquée par un propylée monumental de la fin du IVe siècle av. J.-C., dont il subsiste un soubassement massif à deux rampes symétriques. Le propylée, inaccessible aux chars, avait deux façades symétriques d'ordre ionique,