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Au crépuscule, encore sous la pluie persistante, l'autobus est entré dans la cour pavée d'un édifice énorme et sombre, situé dans le centre d'un parc naturel. La femme responsable des autres les a fait descendre avec des ordres un peu infantiles, comme si elles étaient des petites filles d'école. Mais toutes étaient plus grandes, émaciées et absentes, et se mouvaient avec une marche qui ne paraissait pas de ce monde. Marie a été la dernière qui est descendue sans se préoccuper de la pluie donc de toute façon, elle était trempée jusqu'à l'âme. La responsable du groupe le s'est recommandée alors aux autres, qui sont sorties pour le recevoir, et est partie dans l'autobus. Jusqu'à ce moment, Marie ne s'était pas rendue compte que ces femmes étaient 32 malades pacifiques déplacées d'une autre ville, et qui se trouvait en réalité dans un asile de folles.
À l'intérieur de l'édifice, Marie s'est séparée du groupe et a demandé à une employée où il y avait un téléphone. L'une des infirmières qui conduisait les malades l'a fait revenir à la file tandis qu'il(elle) lui disait d'une très douce manière : "Par-ci, il(elle) touche, par-ci il y a un téléphone". Marie a suivi, avec les autres femmes, par un coureur