Hypertextualité selon genette
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Gérard Genette fut un grand auteur né en 1930, qui, a bouleversé la critique littéraire, jusqu'ici passive . En effet, c'est avec sa poétique, l'étude systématique des œuvres littéraires, née dans le courant du structuralisme, que Genette sait se démarquer . C'est avec Figures, Seuil en 1966, qu'il débute . Il continu avec ses nombreux autres essais à déceler les sens, et les origines des mécanismes littéraires avec notamment Palimpsestes en 1982, où il définit le concept de transtextualité de manière plus développé que certains autres auteurs en plaçant différentes notions, dont l'intertextualité et l'hypertextualité . Dans palimpsestes, la littérature au seconde degré, il écrit : "L'hypertextualité, à sa manière, relève du bricolage (...) Disons seulement que l'art de "faire du neuf avec du vieux" a l'avantage de produire des objets plus complexes et plus savoureux que les produits "fait exprès" : une fonction nouvelle se superpose et s'enchevêtre à une structure ancienne, et la dissonance entre ces deux éléments coprésents donne sa saveur à l'ensemble (...) Mais le plaisir de l'hypertexte est aussi un jeu (...) A la limite aucune forme d'hypertextualité ne va sans une part de jeu, consubstantielle à la pratique du remploi de structures existantes " . Mais comment, de cette manière et par d'autres répliques, Genette définit-il l'hypertextualité, ainsi que la réécriture, dont la parodie ? La réécriture n'est-elle qu'une copie de l'hypotexte ou une véritable innovation ? Afin de répondre à ceci, il suffit de trouver la définition qu'il donne de l'hypertextualité et donc de la réécriture, dont la parodie . Nous verrons les liens entre eux chez Genette, le plaisir, ou au contraire l'obstacle, que peut donner la réécriture, et en quoi est-ce une copie et/ou une innovation.
Genette définit dans Palimpsestes, la littérature au second degré, l'hypertextualité comme « toute relation unissant un texte B (hypertexte) à un texte antérieur A (hypotexte) sur lequel il se