Héritage de mai 1968 - libération sexuelle
De nos jours, nous pouvons parler librement de sexualité avec nos proches mais aussi au lycée. En effet, les collégiens et lycéens ont accès à des cours d'éducation sexuelle. Ce sont des sexologues ou des représentants du planning familial qui font le déplacement pour bien les informer. Les élèves se sentent ainsi en confiance et peuvent poser des questions tout en discrétion en les écrivant sur des papiers anonymes. Cela permet d'entamer un dialogue sans tabou.
En ce qui concerne l'homosexualité, on ne peut pas dire qu'elle ne dérange plus du tout. En effet, même si elle est moins montrée du doigt, beaucoup d'homosexuels ont été victimes de moqueries. C'est pour lutter contre cela que des associations (comme Arc-en-ciel à Toulouse) ont été créées et résistent encore.
Si les homosexuels et les lesbiennes osent prendre la parole c'est grâce au MLF (mouvement de Libération de la Femme) auxquels ils se sont ajoutés en février 1971 qui créera quelques mois plus tard le FHAR (Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire) . On remarque que des intellectuels tels que Jean-Paul Sartre ou Simone de Beauvoir ont soutenu cette cause. Notons que le 27 juillet 1982, l'homosexualité n'est plus considérée comme un délit, grâce aux votes à l'Assemblée Nationale de l'article 332-1 du code pénal. Elle sera d'ailleurs retirée de la liste des maladies mentales de l'OMS neuf ans plus tard, en 1991.
La gay pride ou « marche des fiertés » a été créée en 1981 à Paris et ce n'est que 13 ans plus tard que l'on assiste à ses manifestations dans d'autres villes, qui se tiennent tous les ans.
Actuellement, en période de campagne pour les élections régionales, le parti des Verts milite contre l'homophobie, et d'ailleurs un transsexuel se présente. Des débats se tiennent entre autre à l'Assemblée National pour savoir s'il faut légaliser le mariage pour les homosexuels et s'il faut leur permettre d'adopter des enfants.
On remarque donc que l'homosexualité a mis