il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent
En novembre 1694 François-Marie Arouet, plus connu sous le nom de voltaire naquit. Ce grand philosophe s’est battu contre le fanatisme religieux. Il publia notamment un livre, Zadig. Mais cet écrivain se concentra entre autre sur diffèrent procès judiciaire, dont celui de l’affaire Calas. Il défendit plusieurs innocent y compris dans cette affaire qui l’a rendu célèbre, car il était dévoué pour protéger des victimes de l’intolérance religieuse. Le procès judiciaire de l’affaire Calas se déroule en 1761 et 1762 à Toulouse. C’est un conflit entre protestant et catholique qui pousse le philosophe à agir et défendre Jean Calas, l’accusé. Celui-ci étant nommé comme coupable d’avoir tué son fils, qui voulait se reconvertir au catholicisme. La famille voulant faire passer le suicide de Marc-Antoine pour un meurtre coûta la vie de Jean Calas car ce dernier a, comme je vous l’ai dit été désigné coupable. Après des heures de tortures et de souffrances Jean n’avoua toujours pas, on l’a donc exposé 2 heures sur une roue avant d’être étranglé et jeté dans un bucher. Mais pourquoi avoir fait passer ce suicide pour un meurtre ? Car un jugement est infligé au suicidé, ils étaient tirés par un cheval face contre terre au milieu de la ville avant d’être jeté aux ordures. La famille Calas ne voulait en aucun cas que Marc-Antoine subisse ce traitement ! Ayant innocenté la victime il créa ce proverbe qui nous pousse à la réflexion : « il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent ».
Tout d’abord, différentes mises en situations sont possibles, certaines ayant un impact plus important que d’autre aussi bien positivement que négativement. Imaginez le meilleur des cas, un coupable est condamné. Tout ce passe pour le mieux, la justice a fait son boulot, la famille de la victime est soulagée et en sécurité. Le coupable mérite ce qui lui arrive. Mais on peut aussi libérer un innocent, cela implique donc qu’un coupable est en