Impacts sociaux des sectes
Les nouveaux adeptes sont éloignés de leurs proches par la secte. Ainsi, chaque adepte appartient en intégralité, que ce soit physique ou morale, à la secte, faisant de cette dernière son unique influence dans les choix à venir. Cependant, cela peut aller beaucoup plus loin. En 1978, l'opinion publique mondiale est marquée par le suicide au Guyana de 914 adeptes du Temple du Peuple, ou encore le suicide collectif du Temple Solaire en 1994 Il est dans la nature même des mouvements sectaires d'essayer d'intervenir dans le domaine éducatif puisque celui-ci offre au prosélytisme des possibilités d'expansion considérables.
On peut estimer aujourd'hui qu'environ 50.000 enfants subissent, à des titres et à des degrés divers, une influence sectaire, que 500 mineurs environ vivent dans des communautés fermées et qu'à peu près 6.000 enfants sont astreints à une scolarité hors normes. Les ressources principales des sectes sont les dons des adeptes. Ceux-ci donnent à la secte comme à une association, pour l'aider à se développer et à "aider" d'autres individus. Cependant, contrairement aux dons effectués pour un groupe religieux, comme l'Eglise, la secte destine la plupart de ceux-ci au profit personnel des dirigeants.
Ainsi, l'entrée dans une secte représente un véritable investissement financier, souvent très considérable. L'adepte dépense d'énormes sommes dans le seul but, la plupart du temps, d'obtenir le "salut de son âme. Certaines sectes proposent en effet des week-ends pour communiquer avec l'au-delà à plus de 5000 euros.
A partir d'un moment, souvent en quittant la secte, l'individu réalise qu'il a des problèmes d'argent. L'arnaque financière peut s'avérer être un problème aussi grave que les violences physiques ou mentales lorsque l'ex-adepte se retrouve dans une situation de pauvreté et de