Incipit bonheur des dames
I- Un incipit annonciateur et révélateur
a) Un incipit traditionnel
► Présentation des perso : utilisation de prénoms « Denise – Jean – Pépé » + le lien > symbole familial : « deux frères ». Autre lien : « oncle Baudu ». Mention de l’organisation de la fratrie : références aux âges : « 20 + gd frère ».
► Phénomène d’analepse : « le deuil du père ».
► Mention du lieu : « Saint-Lazare » et de la date : « journée d’octobre » « huit heures ».
b) Un incipit annonciateur
► Aspect maternel de Denise > lien protecteur par le CC de manière : « tenait par la main ». Le statut de Denise est dévoilé : « jeune fille ».
► Aspect séducteur de Jean, portrait mélioratif : « florissaient » « superbe ».
► Importance du magasin : emploi d’une tournure emphatique qui consiste à mettre en valeur : « en voilà un magasin ».
c) Un incipit réaliste
► Il peint le langage des perso : « Fichtre »
► Il répond au schéma de bcp d’œuvres réalistes : un jeune provincial qui arrive à Paris pr réussir.
► Réalisme = précision géographique, ici, impression de pouvoir les suivre par la précision des lieux.
II- Des personnages naturalistes ?
a) Une famille
► Famille symbole de lien, d’unité. Ils forment un groupe → le pluriel « ils » « tous les 3 » et une utilisation des mêmes adj pr les qualifier : « effarés, perdus ».
b) Des êtres symboles de misère
► L’aspect pathétique suggéré par la misère pécuniaire : « 3ième classe » + adj « dure banquette », ici emploi du verbe « débarquait ». La misère est aussi visible dans l’apparence : « vieux vêtements ».
c) Des victimes
► Impression (à première vue) d’être plongé dans une atmosphère tragique → le héros tragique est impuissant face à la fatalité.
► Le terme « plantés » montre bien que ce sont des victimes.
► 2 formes de fatalité : la mort du père & les magasins
► Oppositions mettant en valeur l’aspect victime :
• pauvreté richesse : « vieux