Incipit de roman à la manière de Zola

Gertrude qui portait le nom de son grand père paternel arrivait non loin de Paris. Elle pensait souvent à lui, quel homme avec un grand cœur, s’il n’était pas parti si tôt elle serait encore restée avec sa famille à la campagne. Son grand père n’était pourtant qu’un simple paysan assez rustique.

Ce soir là le climat était rude dans la région et Gertrude, qui n’était habituellement pas frileuse était frigorifiée. Elle en avait pourtant connu des hivers rudes mais dans ce canton il était moins supportable qu’ailleurs. De petits flocons blancs tombaient sur la région. Sur le sol de petites plaques de verglas étaient visibles. Le vent était un de ces vents glacé qui donne la chair de poule.

Gertrude marchait sans savoir où elle allait. A sa démarche on voyait qu’elle était perdue dans un environnement qu’elle ne connaissait pas. Les routes étaient vides de monde et la pauvre Gertrude ne pouvait même pas demander son chemin. Après de longues heures de marche très fatigante et épuisante elle aperçu, au loin, un quartier inanimé et désert avec de petites maisons délabrées et moisies. Gertrude ressentait le besoin de se réchauffer et de manger, elle décida alors de marcher en direction du village. Pour la première fois Gertrude avait un itinéraire et savait où elle allait. La chance tournerait peut être pour Gertrude qui pourra enfin reprendre des forces.

A l’entrée du village se trouvait une vieille auberge en bois et en brique pour le moins médiocre et très putride. Gertrude décida quand même de diner dans cet endroit pour le moins écoeurant. L’auberge se nomme « Céto » en l’honneur du dieu de la mythologie grec. Près de la porte d’entrée se trouvait une étable où dormait la famille de l’aubergiste. Un pan de mur à droite de l'entrée est réservé aux affichages divers, tandis qu'à gauche un petit meuble soutient un épais grimoire dans lequel les clients de passage peuvent y laisser leurs impressions sur les moments