Incipit faux monnayeurs
André Gide est un auteur français de la fin du XIXème et début du XXème siècle. il a publié de nombreux ouvrages, soties, essais ou pièces de théâtre. Gide était un écrivain engagé ce qui transparait dans les thèmes de ces romans : l’émancipation des femmes, la justice dans Les faux-monnayeurs, il traite notamment de l’homosexualité, c’est un roman très complexe dans sa structure narrative puisqu’il utilise la technique de la «diversité des points de vue soumise à la diversité des personnages» de plus l’utilisation de la mise en abyme qui le compose permet de proposer une théorie de la création et de l’inspiration romanesque . Paru en 1926, on peut considérer que ce roman inspira les auteurs du Nouveau Roman, en effet les souhaits exprimés par Gide sur la constitution d’un «roman pur» ne se retrouvent ils pas sous la plume des théoriciens du nouveau roman dans l’Ere du soupçon ou Pour un nouveau roman? Dans cet extrait, Mr Profitendieu qui vient d’annoncer le départ de Bernard à sa famille, s’entretient désormais seul avec sa femme. Nous verrons en quoi cet extrait permet de mieux comprendre la complexité psychologique de ces deux personnages secondaires que sont Mr et Mme Profitendieu. Dans un premier temps nous verrons le personnage de Mr profitendieu l1 à 23 , puis dans un second temps celui de Mme Profitendieu l23 à la fin
Dès les premières ligne , Mr Profitendieu (en accord avec son nom) , expose sa foi , il intervient au discours direct et annonce «voilà l’expiation», cette phrase renvoie au péché de l’adultère qu’à commis sa femme. Le départ de Bernard est donc le châtiment de mme profitendieu pour avoir pêché . Ici il se fait le juge de son épouse, d’ailleurs en utilisant l’expression «ta faute» il l’accuse directement. Avec le présent de vérité générale dans l’expression «il ne peut
naitre rien de bon du péché» on a l’impression qu’il profère une maxime tel le juge qu’il est, il a prononcé sa sentence. De plus il