Malgré l’amitié brisé des deux collaborateurs, Max renvoie une lettre a Martin pour qu’il le rassure sur la situation de Griselle, mais celui-ci évoque qu’elle lui a rendu visite en voulant se refugier chez lui car les autorités Allemandes voulaient l’exporter dans un camp et qu’il refusa de la laisser entrer et qu’en tentant de s’enfuir, la jeune fille fut tuée. Max est désespéré, et sa vengeance est de faire subir le même sort à Martin. Il lui écrit, sachant que les SS surveillent le courrier, pour que les nazis croient à un langage codé. Si les lettres de Max n'ont donc aucune valeur informative, elles sont là pour signifier des relations secrètes et étroites entre les deux hommes. Comment se déroule le mécanisme de vengeance de Max ? Pour laisser supposer que Martin est un espion antinazi, Max introduit dans ses lettres une quantité importante de chiffres et de nombres, qui sonnent suspecte ; « Giotto 1 par 317 » (L18, p87), « Le cousin Julius vient d’avoir deux garçons de 4 ,5kg » (L19, p89). Des expressions ambiguës sont aussi relevées comme par exemple l’organisation d’une supposé exposition qui pourrait, aux yeux de la Gestapo, pourrait avoir comme réelle sens un attentat ou un coup d’état ; « mais ce sera à toi de t’occuper des derniers préparatifs » (L18, p87) ou bien « Le jeune Blum est parti vendredi dernier avec les précisions sur le Picasso. Il déposera des huiles Hambourg et à Leipzig » (L18, p88). Mais l’expression « Tante Rheba dit de dire à Martin d’écrire plus brièvement » est un code raté du fait que Max demande l’intermédiaire de quelqu’un pour faire passer un message a Martin alors que Max écrit a l’adresse de Martin. Il y a bien confirmation que Max n’écrit plus a Martin mais a la censure. Cette idée pourrait d’avantage être vrai, toujours aux yeux de la Gestapo, par l’évocation de supposé Sbires de Martin ; « Ton meilleur soutient devrait venir des enthousiastes de Picasso »-qui a l’époque ne correspondait pas au gout nazi- (L19,